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Mon corps, mon poids, un combat...
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1 octobre 2012

Quand tout a commencé...

Remettons les choses dans leur contexte.

Il y a 2 ans, je termine ma licence et après 3 ans en résidence universitaire, je décide de retourner chez mes parents pour suivre un Master d' enseignement à l'IUFM. Je pèse alors 59 kg (les années étudiantes ne font pas régime) et je me trouve un peu ronde. Je subis les remarques de ma famille, des remarques plus ou moins acerbes comme "je ne suis pas sûre que tu ais besoin de manger des chips" ou encore "ton cul prend la moitié de la plage" (eh oui, dans ma famille, certains ne prennent pas de gants).

De retour chez Papa et Maman, je décide de me prendre en main. Fini la pizza, place aux bons petits plats équilibrés. Doucement et sûrement, je perds du poids. Au bout d'un an, j'ai atteint les 54 kg.

Mais l'été dernier, tout a basculé! Entre le concours d'enseignant, une vie sociale quasi inexistante et des parents qui se détestent, je commence à déprimer et à sauter des repas. Au début, rien d'alarmant puis tout s'enchaîne. Mes parents se disputant tous les soirs, je préfère ne pas manger pour ne pas être dans la même piève qu'eux. Puis avec les révisions, j'oublie de manger le matin, puis le midi. Je perds 5 kg en 2 mois. Je glisse doucement sur la pente savonneuse et à dire vrai, la perte de poids a un côté jouissif. C'est une preuve de contrôle...

Le mercredi 7 septembre 2011, jour de ma rentrée en 2ème année de master, je retourne chez mes parents après avoir passé 2 semaines chez des amis (j'avais préféré fuir la maison et prendre quelques vacances). Et là, la maison est méconnaissable, le frigo est vide, le ménage n'a pas été fait depuis des jours et chacun de mes parents a caché ce qu'ils avaient acheté. En quelques sortes, nous sommes sur le point de construire une copie du mur de Berlin dans notre maison.

Pour moi, c'en est trop!! Le soir même (je profites du fait qu'ils n'aient pas pris l'apéro), je prends mon courage à deux mains pour déballer mon sac. Je leur dis que cette situation ne peut plus durer, que s'ils se détestent autant qu'ils divorcent et que si ça continue, les choses vont dégénérer... A cela, ils me répondent en choeur (pour une fois ils sont d'accord) que je suis égoïste et que si je suis pas satisfaite, je n'ai qu'à prendre mes affaires et la porte est grande ouverte...

Je les prends au mot. 2 jours plus tard, je pars de chez mes parents et emménage chez des amis (plus précisement dans une caravane dans leur jardin) avec mon chat et ma voiture remplie de mes cartons. Le concours est dans 3 semaines et je suis démoralisée... Une année difficile s'annonce.

 

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